Création d’une nouvelle gamme de couverts.
Masculin ? Féminin ? Nouvelles habitudes ou envies face à une évolution significative de la cuisine, des textures, de la manière de « se mettre à table ».
Cela fait partie du questionnement que Guy Degrenne [1] a entrepris et donc du nôtre, à travers en plus l’expression du territoire d’une marque plus que légitime en son domaine.
Quels gestes? Quelles propositions ?
Une nouvelle « descente » de gamme, à ce niveau, doit être fondée autrement que par une simple approche esthétique. Il ne s’agit pas de faire du design pour du design mais une proposition dans laquelle la plupart d’entre nous puisse se retrouver : la première approche du produit est visuelle, la seconde est la prise en main, la troisième le fait d’utiliser.
Pour l’étude, c’est un véritable parcours d’obstacles : chacune des étapes doit être concluante.
Il est question de séduction mais aussi d’un plaisir réel à l’usage.
Une collection de couverts, une nouvelle « descente » implique de proposer et d’écouter les utilisateurs, professionnels et particuliers, d’intégrer un certain nombre de paramètres avec au final la production et la mise à disposition d’un produit en cohérence avec sa promesse.
Le parcours pour ce projet a impliqué en amont une offre créative large puis une succession de « calages » sans concessions majeures mais dans le but d’affiner, d’être fidèle à l’esprit Guy Degrenne tout en faisant évoluer son offre.
A l’heure on l’on évoque les marques en (manque de) conversation avec leur public (Design fax 662 [2]), XY est un exemple approprié de questionnement et d’échange depuis sa conception jusqu’à son lancement. XY sert la marque. Et le public, à priori, est là.
Pour nous, XY est une aventure réussie.
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